Dans une société dystopique, trois femmes d'une même famille font face, chacune à leur manière, au régime totalitaire récemment instauré.
Ballottées entre leurs idéaux et leurs contradictions, parviendront-elles à maintenir leur équilibre personnel lorsqu'il chancelle, ébranlé par des évènements en série ?
Une pièce de
Christian Rome
Romancier, nouvelliste, dramaturge, Christian Rome a travaillé dans le cinéma, avant de se consacrer entièrement à l’écriture.
Formé par Jean Serres (CLCF) et Madeleine Sherwood (Actors Studio), il enseigne l’art dramatique et l’écriture théâtrale et scénaristique (Studio 7). Il anime actuellement des stages et des ateliers d’écriture.
Auteur d’une quarantaine de nouvelles en revues et ouvrages collectifs chez plusieurs éditeurs, il est lauréat du prix de la nouvelle du Salon des Éditeurs indépendants du Quartier Latin. Il a également publié plusieurs romans, de la poésie et un essai. Auteur de théâtre, il a adapté, produit et mis en scène plusieurs pièces, dans les années quatre-vingt.
Romans
La Danse du Jaguar (2001, Ed. Bérénice)
L’Écran déchiré (2004, Ed. Bérénice)
L’Heure du Poète (2011, Ed. de l’Ours Blanc)
Poésie
L’Heure injuste (2004, Poésie - Ed. La Passe du vent)
Essai
L’Impulsion et le geste (2006, Ed. Bérénice)
Pièces originales
Carrefour des Trois Croix (non publié)
Casanova, la nuit de Dresde
Production
Toi et tes Nuages d’Eric Westphal
(1985, Studio 7- Théâtre de la Porte de Gentilly)
Nouvelles
La Phrase de sa vie et autres nouvelles (2007, Ed. de l’Ours Blanc)
Une rafale d’éternité (2004, La Mare aux livres)
Une journée dans la vie de GL (2005, La Mare aux livres)
Ils se sont tant aimés (2012, La Cause des livres)
Nouvelles d’en ville (2013, Editions de Janus)
Le petit train des gueules cassées (2014, Éditions de l’Ours Blanc)
Vertige dans le recueil Souvenirs du Quartier latin (2016, Editions Pippa)
Théâtre (adaptation, production et mise en scène) :
Le Monte-plat d’Harold Pinter
Les Revenants d’Henrik Ibsen
Peinture sur bois (d’après le Septième sceau d’Ingmar Bergman)
Parle-moi comme la pluie (T. Williams)
Propriété condamnée (T. Williams)
Mise en scène
de Flore Soroé
1ère mise en scène de la comédienne
« Enfin Manuela dis quelque chose !»
À l'instar de la Natio Vox, la lumineuse radio du régime, la metteure en scène a porté une attention particulière à la lumière et au son. Envisagée comme symbole du pouvoir, la lumière délimite à la fois les espaces scéniques et psychiques. Les sons témoignent du vivant et de la survie, d'où peut émerger la résistance, tandis que les silences sont le lieu de tous les possibles.
« La poésie lui fait peur ? »
La pièce, qui allie fantaisie et profondeur, est une ode à la culture et à l'expressivité, à la fois moyens de surmonter des traumatismes et ancrage des valeurs humanistes. Avec les comédiennes, Flore Soroé a cherché à lutter contre les évidences et à associer travail corporel et analyse psychologique dans la construction des personnages, afin de mettre en valeur leur complexité et leurs contradictions, qui font leur humanité.
Texte
Editions Triartis
Maintenant disponible aux Editions Triartis, le texte a donné lieu à une lecture filmée, réalisée par Christine Soldevila et Christophe Mené en 2021.
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Dessin
Monotype 3 - Anna VLIET
Avec l'aimable autorisation de l'artiste
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